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Mort de Abdel Benyahia et mort de Bertrand Bilal

rediffusion des émissions Parloir Libre de 4/01/87 et L’actualité des luttes du 28/01/2015

vendredi 24 mars 2017

Tristement d’actualité depuis la création de Fréquence Paris Plurielle et même avant, les violences policières et crimes racistes sont au centre des combats de la radio. Actuellement nous vous proposons un cycle de rediffusion sur ce thème, une mise en miroir avec le présent qui regorge d’affaires semblables à celles passées : même faits, même victimes (souvent de jeunes personnes issus de l’immigration, des quartiers populaires), même bourreaux en uniformes, même justice qui glisse sur ces affaires et les relaie aux oubliettes en acquittant les meurtriers, en bafouant les victimes et leurs familles. Douloureuse répétition qui doit pourtant cesser un jour, non ? En attendant, Fréquence Paris Plurielle n’oublie pas et rappelle à la mémoire les noms des victimes passées, et donne d’autres versions des faits que celles colportées par les médias dominant. Redonne du corps et de l’âme à ce que l’on appelle trop souvent "des bavures policières" ou " des interpellations musclées".

Rediffusion émission Parloir libre du 4/01/87 :

Affaire Abdel Benyahia

5 décembre 1986 à pantin. Un inspecteur de police tue un jeune Algérien de 20 ans, Abdel Benyahia, dans un café. L’inspecteur avait 1,84g d’alcool dans le sang et n’était pas en service. Pendant 48h, c’est le black out total dans tous les services (police et judiciaire). La famille n’est avertie que le 8 décembre de l’endroit où a été transporté le corps. Savrey (l’inspecteur) est inculpé "d’homicide involontaire" et laissé en liberté sous contrôle judiciaire. A la cité des 4000 où habite la famille Benyahia, se constitue le comité justice pour Abdel. 6 mois après le meurtre, le crime est requalifié " d’homicide volontaire" et Savrey est incarcéré. Réquisitoire lors du procès : 8 ans. Verdict : 7 ans de réclusion. Parloir libre accueillait des jeunes de la cité des 4000, membre du collectif justice pour Abdel.

Affaire Bertrand Bilal-Nzohabonayo

D’après la version policière, Bilal se serait présenté au commissariat de Joué vers 14 heures, et aurait agressé plusieurs fonctionnaires de police à l’arme blanche. Certaines sources ont prétendu qu’il aurait crié « Allahou Akbar » en attaquant les flics, avant d’être abattu.Mais une autre version a émerger : D’abord, Bilal n’aurait pas crié « Allahou Akbar », ce qui constituait l’un des principaux éléments pour conforter la thèse « islamiste ». Et il s’agirait d’une interpellation qui dégénère en bavure plutôt que d’une agression délibérée. Mounia pour le micro de l’émission L’Actualité des luttes de 2015, membre d’un collectif contre le racisme et soutient à la famille de Bertrand Bilal, nous donne ces autres versions des faits. Et c’est édifiant !

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